7. Déconnecter l’existant

Dans des secteurs déjà urbanisés, la « déconnexion » des eaux pluviales consiste à désimperméabiliser en végétalisant, à mettre en place des lieux pour l’infiltration de l’eau de pluie et à supprimer les raccordements directs au réseau, qu’il s’agisse de branchements de gouttières ou grilles de voirie.

C’est une opportunité à saisir systématique !

Chaque opération de réhabilitation, qu’elle concerne un bâtiment ou un espace extérieur, constitue une opportunité d’améliorer la gestion des eaux pluviales.

Et, au-delà des projets de réhabilitation, il est possible de réaliser des projets de déconnexion volontaires et simples : découper une gouttière et l’orientée dans son jardin est un geste citoyen !

> La gestion à la source et par infiltration : les références à ne pas rater

Ça ressemble à quoi concrètement ?

La communauté d’agglomération a réalisé des travaux de déconnexion sur des espaces, parcs de stationnement et équipements publics. Des exemples concrets à découvrir sur le territoire auxquels s’ajoute la mise en image de ce que pourrait être la déconnexion des eaux pluviales sur 45 sites pilotes : espaces publics, parcs de stationnement, bâtiments publics, maisons d’habitation, …

> Découvrez les sites déconnectés à visiter sur LTC (à venir)

> Découvrez 45 exemples de mise en situation de la déconnexion sur LTC

S’adapter aux contraintes existantes

Une flexibilité indispensable : dans un projet de déconnexion, il ne faut pas s’interdire, pour s’adapter aux contraintes du site, de gérer des pluies plus faibles que les valeurs de référence, d’avoir un taux d’étalement plus faible et d’accepter des temps de vidange plus longs.

Des ajustements à prévoir : Il faudra dans ce cas ajuster la configuration des dispositifs à chaque site et à ses usages, en assurant la compatibilité du site avec le fonctionnement hydraulique attendu : durée de la présence de l’eau, profondeur des espaces verts creux, modalité d’accueil et information du public type de plantations, etc.

Le cadre méthodologique proposé dans ce guide s’applique pleinement aux démarches de déconnexion. L’efficacité du projet dépendra du « niveau de service » atteint (pluie gérée, taux d’étalement pluvial, temps de vidange) et du bilan des surfaces effectivement déconnectées.

> Découvrez la méthode de dimensionnement itérative

L’Agence de l’Eau Loire-Bretagne recommande d’établir le bilan de la déconnexion en définissant :

  • les surfaces nouvellement perméabilisées : espaces désimperméabilisés et végétalisés ;
  • les surfaces imperméables ou semi-perméables nouvellement déconnectées : équivalentes aux surfaces d’apport définies dans ce guide ;
  • les surfaces déjà perméables avant l’intervention et les surfaces non déconnectées : à distinguer pour le bilan global.

Sur cette base, elle participe financièrement aux projets de déconnexion dont le niveau de service permet de gérer la pluie forte de 35 mm (soit 35 L/m²). Cette aide financière peut être compléter par le fonds vert de l’État, voire des aides de la Région Bretagne.

Certaines opérations de réhabilitation sont soumises aux règles et recommandations pour la gestion des eaux pluviales :

  • projet impliquant la démolition/reconstruction de bâtiments et d’aménagements existants ;
  • réaménagement des parcs de stationnement ou d’un espace public ;
  • extension d’un bâtiment existant par augmentation de l’emprise au sol.

> Consultez les règles et recommandations pour la gestion des eaux pluviales

Revenir à l’étape 6                                                                                               Passer à l’étape 8

  • Ce contenu vous a-t-il été utile ?
  • OuiNon