Les chemin de l’eau en surface

Le chemin de l’eau entre les surfaces d’apport et les dispositifs de gestion des eaux pluviales doit respecter 3 principes : être le plus court possible, gravitaire et en surface.

En cas de débordement, l’eau doit pouvoir poursuivre sa route en surface, selon un parcours à moindre dommage avant de rejoindre un exutoire naturel.

  • Faites simple et direct, sans compliquer le chemin de l’eau : plus le chemin de l’eau sera long et plus il sera difficile de la garder en surface.
  • Implantez les dispositifs au plus proche des surfaces collectées : c’est le moyen le plus simple de réduire les distances à parcourir.
  • Multipliez les dispositifs : chaque gouttière, chaque stationnement, chaque voie, … peut avoir son propre dispositif.

  • Assurez un fonctionnement exclusivement gravitaire : faites couler l’eau simplement de haut en bas, par un nivellement fin et un jeu de pentes permettant de conduire l’eau « naturellement » depuis les surfaces d’apport jusqu’au dispositifs de gestion.
  • N’utilisez pas de pompes de relevage : c’est le seul moyen sûr de faire face aux évènements les plus critiques, lorsqu’il n’est pas rare que des coupures d’électricité arrivent et que la capacité des pompes soit dépassée. Les pompes de relevage sont interdites par le zonage pluvial.
  • N’enterrez pas l’eau : oubliez grilles, regards, branchements de gouttières et tuyaux. Enterrer l’eau, même de quelques dizaines de centimètres, pose deux problèmes majeurs : les ouvrages enterrés sont difficiles à contrôler et l’alimentation des dispositifs de surface devient complexe.
  • Utilisez les solutions simples pour garder l’eau en surface : dauphin de gouttière, cunette enherbée, caniveau pavé, caniveau grille, gargouille, … Soyez inventif !
  • Reportez les gouttières vers un endroit favorable à l’infiltration : la ligne d’égout d’un bâtiment se situe plusieurs mètres au-dessus du sol. Parfois, il suffit de les prolonger pour atteindre un endroit où la gestion sera plus facile.

  • Anticipez l’endroit par lequel le dispositif débordera : en cas de forte pluie, un dispositif d’infiltration peut déborder, et c’est normal. Il faut définir et aménager cette « surverse », soit au niveau d’un point de débordement unique, soit le long d’un « bord ».
  • Identifiez l’écoulement préférentiel après débordement : définissez le parcours à moindre dommage en modelant le terrain. L’objectif : guider l’eau dans un axe sans danger pour les biens et les personnes (par exemple en bordure de parcelle).
  • Matérialisez le chemin de l’eau lors des pluies exceptionnelles : parfois, le parcours à moindre dommage de l’eau doit être aménagé. Les solutions sont multiples, allant de la simple cunette dans l’espace vert, à l’enrochement pour limiter l’érosion, en passant par la « rue rivière » qui assure l’évacuation de l’eau sans dommage entre 2 bordures de trottoir.

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